Interpellation faite en Commission des Affaires sociales ARCCC du 15/05/2013
à Mme Brigitte Grouwels, membre du Collège réuni, compétente pour la Politique d’Aide aux Personnes et la Fonction publique, et à Mme Evelyne Huytebroeck, membre du Collège réuni, compétente pour la Politique d’Aide aux Personnes, les Finances, le Budget et les Relations extérieures.
Le Plan d’action bruxellois de lutte contre la pauvreté 2010 avait prévu la mise en place d’un « datawarehouse Pauvreté », ayant pour objet « la création d’un outil commun aux CPAS afin de mesurer/consolider/analyser correctement, sur base des statistiques, l’état de la pauvreté en Région bruxelloise, en partenariat avec l’Observatoire du social et de la santé de Bruxelles-Capitale. »
L’objectif est de « récupérer et de structurer de façon uniforme les données des dossiers traités par les dix-neuf CPAS pour ensuite les rassembler dans une grande base de données. Ceci pour avoir une vision globale et détaillée du profil, des conditions de vie et de la composition de ménage des usagers du CPAS. »
Toutes celles et ceux qui connaissent les CPAS de l’intérieur mesure la difficulté de l’exercice : les données recueillies sont différentes de même que les modes d’enregistrement et de collectes des données.
Fin 2011, en réponse à des interpellations portant sur le transfert de charges de l’ONEM vers les CPAS bruxellois, vous nous indiquiez que les quelques CPAS déjà actifs dans le projet seraient rejoints par les autres en 2012. Les dix-neuf CPAS ont-ils à présent tous rejoint le projet ?
Vous nous indiquiez également que les champs disponibles n’incluaient pas encore les données concernant les raisons de la demande d’aide et qu’elles seraient incluses dans l’analyse des 53 données du socle commun qui devait démarrer en janvier 2012. Ces données y figurent-elles actuellement ?
Les réformes du régime chômage et leur impact sur nos CPAS et communes montrent en effet une utilité supplémentaire au recueil de ces données puisque l’accord de gouvernement au niveau fédéral prévoit que les surcoûts liés à ces réformes seront pris en charge par le fédéral : les données chiffrées constituent donc ici un précieux appui pour étayer les revendications des CPAS.
Ce projet de « datawarehouse Pauvreté », financé à hauteur de 450.000 euros répartis sur trois ans, est développé par le Centre informatique pour la
Région bruxelloise. Ce centre a reçu en 2013 l’autorisation de la Commission pour la protection de la vie privée d’utiliser le numéro d’identification du registre national en vue d’assurer son rôle d’organisation intermédiaire en charge de l’encodage des données des CPAS pour la réalisation de traitements ultérieurs statistiques.
Pouvez-vous nous indiquer où en est ce projet de « datawarehouse » ? Quelles étapes ont-elles été réalisées ? Quelles sont les difficultés restantes et les initiatives prises pour les surmonter ?
Réponse : http://www.weblex.irisnet.be/data/arccc/biq/2012-13/00015/images.pdf